Idées principales : la pensée de Heidegger, très métaphysique, est ardue. Pour lui, la philosophie occidentale a oublié l’être, l’absolu : éternel et immuable ; pour s’occuper de l’étant : ce qui existe et change. Pour cela, il travaille sur l’étymologie, l’origine des mots, surtout grecque. « L’homme est le berger de l ’être », écrit-il, parce qu’il détient la parole. Mais l’être se dévoile à peine, il reste caché. Angoissé, l’homme recherche la vérité. La poésie en est le moyen privilégié, parce qu’elle ne cherche pas toujours à être logique comme la philosophie.